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Apres coup ressassement eternal Maurice Blanchot

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Autor Wacław Rapak

Tytuł

Apres coup” precede par “Le ressassement eternal” de Maurice Blanchot: une lecture

Rok wydania

StronOkładka, oprawaStan i inne informacje2005Universitastak288miękkaNOWAOpis

Książka w języku francuskim

Zgodnie z tytułem – Apres coup précédé par Le Ressassement éternel de Maurice Blanchot: une lecture [Maurice'a Blanchota Po wszystkim poprzedzone przez Wieczne roztrząsanie: propozycja lektury] – książka Wacława Rapaka stanowi próbę szczegółowego i uważnego odczytania dwu debiutanckich utworów znanego francuskiego pisarza i krytyka. Le Ressassement éternel [Wieczne roztrząsanie] to wspólny tytuł dwu pierwszych opowiadań napisanych przez Maurice'a Blanchot'a w latach 1935 (Le dernier mot [Ostatnie słowo]) i 1936 (L'idylle [Idylle]), a opublikowanych po raz pierwszy pod takim właśnie wspólnym tytułem w 1952 roku. Wieczne roztrząsanie to również postawa autora wobec pisanych i już napisanych przez siebie dzieł. Wyraził ją i wnikliwie opisał w dołączonym do tych dwu debiutanckich opowiadań posłowiu napisanym w 1983 roku. Posłowie to nosi tytuł Apres coup [Po wszystkim] i posiada zasadnicze znaczenie teoretyczne dla prowadzonych tutaj rozważań. Podejmuje ono kwestię (niemożliwego) powrotu autora do napisanego dzieła. Mit orficki i kategoria śmierci autora łączą się z jednoznacznie brzmiącym Noli me legere. Czasowość wiecznego roztrząsania, prospektywna, retrospektywna, okazuje się w ostatecznym sensie bezczasowa. Pozostaje w ścisłym związku z pisarską strategią Blanchot'a, gdzie splot kilku czasowości i niedookreśloność formy otwartej na powtarzalność są wyznacznikami jako kategorii estetycznej.

spis treści lub fragmento autorze książki

Wacław Rapak

Imię: Wacław

Nazwisko: Rapak

Informacje o pracowniku

Aktualne stanowisko: adiunkt habilitowany

Jednostka: Instytut Filologii Romańskiej

Przedmioty: Francuska nowoczesność i współczesność literacka. Wykład monograficzny WF-IFR511

Metodologia badań literackich (dr hab. Wacław Rapak) WF-IFR106

Seminarium z literatury francuskiej (dr Wacław Rapak) WF-IFR162

Seminarium z literatury francuskiej (dr Wacław Rapak) WF-IFR162a

Teoria literatury (w języku francuskim) WF-IFR176

Opis rozszerzonyciekawostki

Maurice Blanchot (Quain, Saône-et-Loire, 27 septembre 1907 - Le Mesnil-Saint-Denis, Yvelines, 20 février 2003) est un romancier, critique et philosophe français. Sa vie fut entièrement dévouée à la littérature et au silence qui lui est propre.

Maurice Blanchot naît le 27 septembre 1907 à Quain (Saône-et-Loire), dans un milieu aisé. Il suit ses études à Strasbourg (allemand et philosophie) jusqu'en 1925. Il fréquente l’Action française et déambule muni d'une canne au pommeau d'argent. C'est à Strasbourg qu'il rencontre Emmanuel Levinas : « très éloigné de moi politiquement à cette époque-là, il était monarchiste. » Blanchot dira : « [...] Emmanuel Levinas, le seul ami - ah, ami lointain - que je tutoie et qui me tutoie ; cela est arrivé, non pas parce que nous étions jeunes, mais par une décision délibérée, un pacte auquel j'espère ne jamais manquer. » (Pour l'Amitié). En 1928, il achève la lecture de Être et Temps de Martin Heidegger : « Grâce à Emmanuel Levinas, sans qui, dès 1927 ou 1928, je n'aurais pu commencer à entendre Sein und Zeit, c'est un véritable choc intellectuel que ce livre provoqua en moi. Un événement de première grandeur venait de se produire : impossible de l'atténuer, même aujourd'hui, même dans mon souvenir. » (cité par Christophe Bident, p. 44). Il passe son Certificat d'Études Supérieures à Paris en 1929, puis se diplôme à la Sorbonne en 1930 en réalisant un travail sur la conception du dogmatisme chez les sceptiques. Il suit alors des études de médecine à l'Hôpital Sainte-Anne, avec une spécialisation en neurologie et psychiatrie.

En 1944, Blanchot séjourne à Quain où il vivra l'un des événements les plus dramatiques de sa vie, relaté cinquante ans plus tard dans L'instant de ma mort : il faillit être fusillé par des soldats allemands. Depuis ce jour, la mort, comme déjà passée et devant revenir à nouveau, ne le quitta plus.

Après la Guerre, Blanchot devient un membre éminent de la scène littéraire française. Il est membre du jury du Prix des Critiques en 1945, puis collabore dès 1946 à diverses revues importantes : L'Arche, les premiers numéros des Temps Modernes, la nouvelle revue Critique ou il rencontre Jean Piel. À la fin de l'année 1946, il décide de quitter Paris et s'installe à Èze dans les Alpes-Maritimes.

Il poursuit une œuvre toujours plus exigeante et de laquelle il extirpe toute donnée biographique. Il publie son dernier roman, Le Très-haut en 1948, et dès 1947, avec Le dernier mot jusqu'à la fin de sa vie, il n'écrira plus désormais que des récits. Une étude , Lautréamont et Sade, est publiée en 1949, ainsi qu'un second recueil de textes critiques, La part du feu, dans lequel se trouve peut-être le programme de son "livre" à venir, La littérature et le droit à la mort. Il publie dans la revue Empédocle Un récit ? (qui ne sera publiée en livre qu'en 1973 sous le titre La folie du jour). Suite au choix du genre du récit, il retravaille Thomas l'obscur, l'abrège de deux cents pages, le termine en 1948 (il sera republié en 1950). En 1953, il débute sa collaboration à la NNRF, régulièrement, jusqu'au moins 1969. Il regroupe les premiers de ces essais (les Recherches) dans L'espace littéraire, puis Le livre à venir. Un autre récit suit, Le dernier homme, en 1957. Il revient alors à Paris, où il rencontre Robert Antelme, duquel il deviendra l'ami.

Toujours plus absent, il côtoie pourtant Antelme, Marguerite Duras, Mascolo, Gineta et Elio Vittorini, et sa pensée se radicalise. Il participe activement au Manifeste des 121 défendant le droit à l'insoumission en Algérie. À partir de 1960-1961, l'idée germe de création d'une [[Revue internationale]]. Le projet, portée par Blanchot jusqu'en 1964 au moins, recoupera l'histoire de la plupart des écrivains importants des années cinquante et soixante en Europe, ainsi qu'aux États-Unis et en Amérique du Sud. Louis-René des Forêts sera l'un des piliers, avec Vittorini, Magnus Enzensberger, et dans une moindre mesure, Italo Calvino, Roland Barthes, Michel Butor, Günter Grass, etc[5].

En 1962 paraît L'Attente l'oubli, point d'orgue de son œuvre, et premières tentatives d'écriture du fragment.

Blanchot rencontre Jacques Derrida en 1967, puis Michel Foucault en 1968, lesquels, avec Gilles Deleuze, Barthes, Roger Laporte ou même Philippe Sollers (qui s'en démarquera). Il participe aux cortèges de Mai-Juin avec Mascolo et Duras notamment, et il participe aux Comités Écrivains-Étudiants. Blanchot se retire alors de plus en plus dans le silence, ne réservant son accueil qu'à de rares amis. Après la publication de la somme qu'est L'entretien infini en 1969 (année de la mort de Jean Paulhan), il ne s'adonnera plus qu'au fragment. Le pas au-delà (1973), puis L'écriture du désastre (1983). Son dernier livre de narration L'Instant de ma mort, paraît en 1994. Ce livre marque la transition entre le personnel et le collectif, le biographique et le récit.

La communauté inavouable (1983), sur Bataille, Duras et le communisme, marque le début de plusieurs textes à la fois politiques et d'hommages, comme Pour l'amitié ou Les intellectuels en question en 1996, ou d'autres d'abord publiés chez Fata Morgana (dont Blanchot claque la porte en 1996 suite à l'affaire Alain de Benoist, publié par l'éditeur) puis regroupées dans Une voix venue d'ailleurs en 2001 (essais sur des Forêts, Michel Foucault, Paul Celan). Il prendra encore position en faveur du Peuple Juif, pour la reconnaissance légale du couple homosexuel, contre les lois Debré.

Ne côtoyant plus que Jacques Derrida et deux ou trois amis proches, Blanchot meurt en 2003, à l'âge de 96 ans.

L'œuvre de Maurice Blanchot [modifier]

La portée, l'influence, l'importance des textes de Maurice Blanchot sur la littérature et la philosophie françaises d'après-guerre est un fait incontestable. Son œuvre balance à première vue entre hermétisme (revenant à l'un des auteurs les plus lus de Blanchot, Stéphane Mallarmé) et terrorisme (imputable à une autre des figures de formation du jeune Blanchot, celle de Jean Paulhan)[1]. L'œuvre de Blanchot serait ainsi l'héritière d'une tradition littéraire française qui, née peut-être de l'audience d'écrivains tel que Maurice Scève, se répercute chez Mallarmé, Paul Valéry, Paulhan et se poursuivrait peut-être, dans une certaine mesure toutefois, chez Samuel Beckett, Marguerite Duras ou Jacques Derrida.

Son œuvre, le silence dont il a cerné sa vie d'homme, mais aussi ses engagements politiques et sa poétique exigeante, ont érigé Blanchot en une espèce de figure mythique, guide ou nocher, ou, dans le cas contraire, ennemi public ou gourou. La passion que cristallise son nom n'a d'égal que l'absence de renommée auprès du grand public[2].

Son cheminement politique (de l'extrême-droite à l'extrême-gauche) ; ses prises de positions, notamment contre Charles de Gaulle ; son opposition, moins virulente, à Jean-Paul Sartre ; les écrivains qui se réclament de lui ou que lui-même a soutenu contre tous ; son irrésistible parenté avec la Nouvelle Nouvelle Revue Française ; son engagement auprès du peuple Juif et le questionnement impossible de la Shoah (Auschwitz) ; enfin ses amitiés indéfectibles, en tête celle avec Emmanuel Levinas et celle avec Georges Bataille font de lui, bien qu'absent de la scène médiatique et sujet à une maladie obscure qui semble éternelle, un témoin obligé de la vie culturelle de l'après-guerre.

La parole de Blanchot [modifier]

Pour le lecteur qui découvre la première fois Blanchot, soit par le récit ou le roman, soit par l'essai[3], l'expérience est nouvelle. À lire Blanchot, le lecteur consent à entrer dans un langage qui, bien que jamais réellement difficile, surprend, et nécessite un effort de par sa syntaxe ardue et sa rigoureuse méthode : méthode dont la rigueur consiste essentiellement à pousser jusqu'au bout à la fois la pensée et le langage et le rapport que les deux entretiennent.

Influencé par le versant linguistique de la réflexion de Jean Paulhan, notamment les textes sur le tryptique pensée-langage-signe (d'une facture différente des préceptes du structuralisme linguistique de Saussure à Jakobson) : Jacob Cow le pirate (1921), Clef de la Poésie (1944), et bien sûr Les Fleurs de Tarbes (1941). Le premier texte critique publié par Blanchot : Comment la littérature est-elle possible ?, en 1942 chez José Corti, précisément entre les Fleurs et Clef de Paulhan, marque à la fois l'empreinte de celui-ci et le souci majeur de la “poétique” blanchotienne.

En effet, tous les premiers écrits de Blanchot, qui méditent sur un énorme réservoir de publications françaises et étrangères (notamment allemandes et américaines), apparaissent moins comme des essais au sens classique que comme une expérience littéraire propre, un avant-propos, une initiation à la Montaigne, dont la suite de l'œuvre ne sera jamais plus que l'approfondissement.

Remarquons enfin que cette époque correspond au début de l'écriture du grand roman de Blanchot, Thomas l'obscur. Ce que l'on peut dire de cette époque de formation (longue toutefois), le texte blanchotien se construit, et pour en saisir le sel, nous pouvons poser comme citation liminaire cet extrait de Thomas l'obscur.

« Thomas demeura à lire dans sa chambre. Il était assis, les mains jointes au dessus de son front, les pouces appuyés contre la racine de ses cheveux, si absorbé qu'il ne faisait pas un mouvement lorsqu'on ouvrait la porte. ceux qui entraient, voyant son livre toujours ouvert aux mêmes pages, pensaient qu'il feignait de lire. Il lisait. Il lisait avec une attention et une minutie insurpassables. Il était, auprès de chaque signe, dans la situation où se trouve le mâle quand la mante religieuse va le dévorer. L'un et l'autre se regardaient. Les mots, issus d'un livre qui prenait une puissance mortelle, exerçaient sur le regard qui les touchait un attrait doux et paisible. chacun d'eux, comme un œil à demi fermé, laissait entrer le regard trop vif qu'en d'autres circonstances il n'eût pas souffert [...] Il se voyait avec plaisir dans cet œil qui le voyait. Son plaisir même devint très grand. Il devint si grand, si impitoyable qu'il le subit avec une sorte d'effroi et que, s'étant dressé, moment insupportable, sans recevoir de son interlocuteur un signe complice, il aperçut toute l'étrangeté qu'il y avait à être observé par un mot comme par un être vivant, et non seulement un mot, mais tous les mots qui se trouvaient dans ce mot, par tous ceux qui l'accompagnaient et qui à leur tour contenaient eux-mêmes d'autres mots, comme une suite d'anges s'ouvrant à l'infini jusqu'à l'œil absolu. D'un texte aussi bien défendu, loin de s'écarter, il mit toute sa force à vouloir se saisir, refusant obstinément de retirer son regard, croyant être encore un lecteur profond, quand déjà les mots s'emparaient de lui et commençaient de le lire. »

— (pp. 27-28)

Cette longue citation, malgré sa décontextualisation et l'impossibilité chez Blanchot d'élever des phrases à des exempla, nous permet de poser, en premier lieu, l'une des principales thématiques chez Blanchot : la lecture.

Le rapport : lecture <—> écriture [modifier]

Car Maurice Blanchot est avant tout un lecteur, qui assaille d'une lecture serrée le remous littéraire. Si Thomas l'obscur était le premier roman de l'auteur, celui-ci écrit depuis les années trente des articles qui s'autorisent de plus en plus des incursions en terrain littéraire, pour devenir réellement lectures.

Tout le répertoire classique y passe, ainsi que nombre des parutions contemporaines de l'époque. Les deux premiers recueils critiques de Blanchot, Faux pas et La part du feu regorgent de textes qui cherchent à cerner quelque chose de la littérature.

Ce quelque chose, il arrive à la fin de La part du feu (cf. le texte fondateur « La littérature et le droit à la mort », qui transcende l'œuvre de Hegel par celle de Mallarmé) ainsi que dans le petit essai Comment la littérature est-elle possible ?. Comme le dit Blanchot, le travail de l'écrivain commence lorsque la littérature devient une question. C'est le sens de l'essai publié chez Corti. Dès lors ce questionnement inlassable va décrire un « espace littéraire », où il ne sera plus question que de cette question.

Blanchot visite et travaille pour cela les œuvres importantes du fonds mondial, avec une nette préférence pour les œuvres travaillant cette source littéraire insondable : par là Blanchot ouvre des chemins qui seront ceux explorés par la suite par des écrivains comme Roland Barthes, Jacques Derrida, Michel Foucault, Philippe Sollers. Son dialogue avec le texte littéraire est fructueux : Hegel puis Heidegger, Sade, Nietzsche, Georges Bataille, Marguerite Duras, Samuel Beckett, Antonin Artaud, Henri Michaux, Henry James, Virginia Woolf, Marcel Proust, Simone Weil, Robert Antelme, Pierre Klossowski, René Char, Louis-René des Forêts, Paul Celan, Philippe Jaccottet, et surtout Hölderlin, Rilke, Kafka et Mallarmé, puis Emmanuel Levinas (leurs relations ont fait l'(objet d'un colloque récent [1]), ainsi qu'un très grand nombre d'autres écrivains, forme la sève des textes écrits, notamment durant l'Après-Guerre, dans des revues comme L'Arche, L'Arc, Le Nouveau Commerce, Critique, Les Temps Modernes et surtout, grâce à Jean Paulhan, à partir du premier numéro de la Nouvelle Nouvelle Revue Française en 1953 jusqu'à la mort de celui-ci à peu près en 1969.

Chaque mois, dix pages de Blanchot ont façonné des générations d'écrivains, et même d'autres artistes : peintres et plasticiens, architectes, photographes, etc. Ces textes, réunis encore dans les chefs-d'œuvre que sont L'espace littéraire et Le livre à venir.

Mais ces textes ne seraient rien si le travail de lecture de Maurice Blanchot ne s'accompagnait d'une écriture propre, les deux méthodes, les deux occupations, étant le revers et l'avers, indissociables, d'une même entité, appelée littérature.

Les romans du jeune Blanchot qui étaient alors plutôt conventionnels, influencés par ceux de Jean Giraudoux, Kafka, un certain romantisme, un certain fantastique (Aminadab, Le Très-Haut), deviennent de leurs cotés des trames de plus en plus ténues : le langage se resserre, l'intrigue se raréfie et le mot prend toute sa place : Thomas l'obscur reparaît en 1950, émondé, radical[4]. L'arrêt de mort, ouvre une recherche dont le triptyque Au moment voulu, Celui qui ne m'accompagnait pas, Le dernier homme forme une suite de plus en plus exigeante et dont il importe moins de connaître la finalité que d'en sentir l'essence, et notamment la poésie propre à cette limite de la littérature.

Cet unisson se fait plus sensible dès les années soixante, notamment par le texte singulier L'attente l'oubli, livre étrange, fragmentaire, le premier d'une série successive. Un texte paru en revue, « L'entretien infini » marque peut-être la limite de cette recherche littéraire où le récit se réduit de plus en plus à l'intervalle onirique, fantastique, éthique et érotique propre à l'entretien.

Ce texte sera repris en tête du livre éponyme peut-être le plus important de Blanchot, dont la force n'a sans doute pas encore été aujourd'hui complètement éprouvée. Des fragments seront repris de livres en livres, dans des contextes différents, sans atténuer leur portée littéraire. Il semble que la recherche de Blanchot (du nom de la chronique qu'il a tenue dans la NRF pendant plus de quinze années), ainsi que l'épreuve de cette recherche dans le champ narratif, ne servent en réalité qu'une immense déférence envers la chose littéraire que Blanchot, paraphrasant Mallarmé, décrit comme « ce jeu insensé d'écrire ».

« *Le secret, cette réserve qui, si elle parlait, la faisait différer de parler, lui donnant parole en cette différence. “Vous ai-je jamais promi de parler ?” —“Non, mais c'est vous-même qui étiez, ne disant rien et refusant de rien dire et restant liée à ce qui ne se dit pas, promesse de parole.” Ils ne parlaient pas, ils étaient les répondants de toute parole encore à dire entre eux. »

— (L'attente l'oubli, p.86)

La mort [modifier]

Dans L'espace littéraire puis Le livre à venir, Maurice Blanchot questionne le centre même de l'expérience littéraire notamment dans sa faculté à « remettre tout en cause, y compris elle-même ». Blanchot voit dans l'écrivain celui qui, n'étant pas autrement qu'au service de l'œuvre, perd toute individualité et toute énergie en elle. Il est alors en proie au désœuvrement alors même qu'il fait l'épreuve de l'autre nuit, nuit de la solitude où s'égarent les pensées.

Réalité dispersée, temps arrêté ou absent, l'écrire renvoie face à elle-même l'écriture et face à lui-même, anéanti, l'écrivain. Cet espace est l'espace du neutre, où se neutralisent toute velléité, toute individualité et, bien sûr, tout engagement.

La mort est alors la présence chaude et lénifiante qui rassérène l'écrire et lui confère toute sa force.

« Ecrire, c'est entrer dans la solitude où menace la fascination. C'est se livrer au risque de l'absence de temps, où règne le recommencement éternel. C'est passer du Je au Il, de sorte que ce qui m'arrive n'arrive à personne, est anonyme par le fait que cela me concerne, se répète dans un éparpillement éternel. »

— (L'espace littéraire, p.31)






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